
Il était une fois dans une ßle proche de la Sicile
une sororie de quatre petites filles qui portaient toutes le prĂ©noms dâhĂ©roĂŻnes dâopĂ©ra :
Violetta (pour La Traviata de Verdi), Gilda (Rigoletto de Verdi), AĂŻda (AĂŻda de Verdi) et Mimi
(La BohĂȘme de Puccini).
Ces prénoms leur venaient de leur pÚre, mélomane averti mais homme taciturne, véritable dictateur domestique qui avait une nette préférence
pour les cadettes de ses filles.
Leur mÚre, quant à elle trÚs effacée,
leur laissait toute liberté.
Une nuit de carnaval, alors que lâagitation est Ă son comble sur la petite Ăźle et que les filles sont cantonnĂ©es dans leurs chambres par leur pĂšre, AĂŻda, alors ĂągĂ©e de 8 ans, dĂ©cide dâaller Ă lâencontre des ordres paternels et de prendre la poudre dâescampette pour goĂ»ter Ă lâeuphorie de la fĂȘte. Mais cela est sans compter sur la prĂ©sence de sa petite sĆur Mimi qui la suit subrepticement. AĂŻda, qui adore Mimi accepte Ă contrecĆur de lâemmener avec elle
mais le drame survient : Aïda perd la petite main de Mimi
et jamais on ne retrouvera lâenfant.
Cette tragédie marque à jamais la famille.
ConsidĂ©rĂ©e comme fautive, AĂŻda est bannie de la maison familiale, dĂšs quâelle arrive en Ăąge de quitter le nid. ExilĂ©e Ă Palerme et vivant trĂšs chichement
elle ne revient quâĂ la mort du patriarche.
Câest Ă ce moment que commence le rĂ©cit de ce roman passionnant de VĂ©ronique OvaldĂ©. Roman de la rĂ©silience, de la quĂȘte de la vĂ©ritĂ© et du pardon. De sa plume incisive et fantaisiste, VĂ©ronique OvaldĂ© sait rendre Ă merveille lâatmosphĂšre oppressante de cette petite Ăźle perdue de Sicile. Elle dĂ©crit avec beaucoup de justesse les Ă©motions, les rancĆurs et le mal-ĂȘtre de ces sĆurs Ă jamais abĂźmĂ©es par la disparition de lâune des leurs.
Un roman Ă savourer absolument sous le soleil estival !
Vous trouverez ce livre dans lâEspace Adulte (Rdc)
et tous les coups de cĆur d’ĂlĂ©onore ici.
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