
Suite à la chute de Moscou au début du XIXème siècle, Melchior Hauser, automate joueurs d’échecs du tsar, se voit rendre sa liberté.
« Je te rends ton nom, Melchior Hauser,
et ainsi ta liberté. À partir de maintenant,
tu n’es plus l’automate joueur d’échecs du tsar
de toutes les Russies.
Aujourd’hui, chacun de nous a perdu son titre ».
Melchior se retrouve donc livré à lui-même.
Il va profiter de cette liberté
pour retrouver son créateur qu’il appelle son père.
Il souhaite lui poser des questions sur lui-même et, entre autres, savoir s’il a une âme.
Mais aussi lui demander des améliorations techniques : plus de mémoire pour éviter d’être obligé d’effacer des souvenirs,
un moyen de se « remonter » tout seul sans dépendre des autres car comme tout automate, la clé pour le « remonter » se situe dans son dos…
L’automate part alors de Russie en quête de lui-même, de ses origines.
Il sera accompagné dans ce périple par Derevko, ce dernier ayant pour tâche de le protéger et le remonter. De Russie ils vont parcourir l’Europe et aller jusqu’en Afrique.
Un court roman très agréable à lire. On passe un excellent moment avec Melchior qui,
au-delà des améliorations techniques, est en quête d’humanité.
Loin des cyborgs, androïdes et autres robots, l’automate de Nuremberg
apporte une touche de simplicité et d’authenticité à la science-fiction.
Vous trouverez le livre dans l’Espace Adulte (Rdc)
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