
Au milieu du XIXème siècle,
en escale lors d’un voyage à l’autre bout du monde,
la goélette Saint Paul abandonne l’un de ses matelots
sur une île déserte d’Australie.
Le jeune Narcisse Pelletier, livré aux morsures
du soleil, à la faim et à la soif qui l’assaillent découvre qu’il n’est pas seul.
Sauvé par une tribu d’aborigènes, il lutte ardemment pour ne pas se perdre lui-même.
Pourtant, dix-sept ans plus tard, un navire anglais
le retrouve par hasard, complètement inséré
dans la société tribale qui l’a recueilli,
couvert de tatouages et ayant perdu l’usage
de sa langue maternelle : il est devenu
le « sauvage blanc ».
Dans un récit alterné nous découvrons la mésaventure de Narcisse Pelletier
et nous suivons sa réinsertion dans le «monde civilisé»
à travers la correspondance de son sauveur, le voyageur français Octave de Vallombrun.
Poursuivant l’exposition consacrée à James Cook jusqu’à la fin de l’été,
la médiathèque de Honfleur s’attarde sur la littérature de voyage.
À la fois livre d’aventure et récit anthropologique, j’ai particulièrement aimé ce premier opus de François Garde.
À noter que Ce qu’il advint du sauvage blanc vient de recevoir le prix Goncourt
du premier roman.
Vous trouverez ce roman dans l’Espace Adulte (Rdc).
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