Oui, vous avez bien lu
« David Duchovny » et ce n’est pas
un homonyme, c’est bien l’inoubliable Fox Mulder d’X-Files et l’improbable Hank Moody
de Californication !

Au départ, Oh la vache ! était prévu pour être un film d’animation mais ni Disney, ni Pixar n’en ont voulu, vous allez vite comprendre pourquoi…

Oh la vache ! est donc devenu un roman,
le premier de l’acteur.
Comme une fable de La Fontaine, Oh la vache !
peut avoir plusieurs lectures, les enfants
vont le trouver drôle et les adultes vont cogiter…

Mais de quoi cela parle ?

L’héroïne est une vache prénommée Elsie. Elle aime sa petite vie à la ferme,
réglée comme du papier à musique. Certes, sa maman disparue quand elle était petite
lui manque toujours énormément mais c’est comme ça pour toutes les vaches.
Puis elle a Mallory, sa meilleure amie avec qui elle partage son temps,
et sa nouvelle lubie : les taureaux…
Un soir, les deux amies décident de faire le mur pour aller voir les garçons !
Elsie s’égare en chemin pour arriver près de la ferme. Attirée par les lumières du salon,
elle s’approche de la fenêtre pour observer cette fameuse boîte qui fait du bruit… Horreur !
Elle se retrouve à regarder un reportage sur les abattoirs !
Mais alors, c’est à ça que nous destinent les humains ? Ils nous mangent !
Ils ont mangé maman !
C’est à partir de là qu’Elsie décide de s’enfuir. Où ça?
J’vous l’donne en mille, en Inde, le pays des vaches sacrées !
Commence alors l’évasion du siècle car Elsie se retrouve accompagnée
d’un cochon et d’un dindon !

Certes, ce roman fait réfléchir sur nos relations avec les animaux mais on ne tombe jamais dans le pathos ou la moralisation à outrance, probablement parce que le personnage principal est une vache.
Ce petit roman vous fera passer un excellent moment car on rit beaucoup malgré tout.
C’est sûr, il aurait fait un excellent (et peu banal) film d’animation !

« […]ça fait du bien de se sentir quasi svelte et carénée après une bonne traite. Eh oui, on surveille notre ligne. Et on n’aime pas trop quand vous traitez de vache une personne que vous trouvez grosse. Et les cochons raffolent pas non plus des « sales porcs » et compagnie, et les volailles détestent l’usage que vous faites du mot « poulette » (ce qui, moi, me ravit secrètement, car les volailles sont les pires brise-mamelles que Dieu ait jamais créées) ».

Vous trouverez ce livre dans l’Espace Adulte (Rdc).

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