À 40 ans, Solène, avocate parisienne très investie dans son travail, est victime d’un burn-out.
Au cours de son suivi médical, son psychiatre
lui conseille de faire du bénévolat.
C’est ainsi qu’elle décide de tenir une permanence d’une heure par semaine en tant qu’écrivain public au sein du Palais de la Femme.
Cet établissement, un ancien hôtel de plus de 600 chambres, fût racheté en 1925 par Blanche Peyron, officière de l’Armée du Salut qui consacra sa vie
à venir en aide aux femmes démunies.
On suit alternativement le combat de chacune
de ces deux femmes courageuses.
Concernant Solène, le premier contact avec les résidentes du Palais de la Femme n’est pas évident,
la méfiance s’installant rapidement dans les esprits de ces femmes en grande précarité et bien souvent étrangères. Car qui est Solène,
cette femme en tout privilégiée, pour songer venir en aide à des personnes
qui n’ont rien en commun avec elles ?
À priori, elle ne peut rien leur apporter, ne peut pas les comprendre…
Mais petit à petit, elle gagne leur confiance.
Quant à Blanche Peyron, son engagement à l’Armée du Salut en compagnie
de celui qui deviendra son mari nous est relaté jusqu’à l’inauguration en 1926
de ce qui sera nommé plus tard le Palais de la Femme.

Ce roman est un hymne au courage de toutes les femmes :
qu’elles soient celles qui aident aussi bien que celles, précaires, qui se battent
pour sortir la tête de l’eau.
La ténacité dans le combat, la solidarité et l’espoir côtoient dans ce livre
la misère que tant de femmes subissent.

Qui a aimé le précédent livre de Laëtitia Colombani La tresse
lira avec plaisir Les victorieuses.

Vous trouverez ce roman en ce moment sur la Boîte numérique (comment ça marche ?)
et dans l’Espace Adulte (Rdc) à la réouverture de la Médiathèque.
 

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