📼📜Dans le rétro : L’histoire sans fin !

En faisant découvrir le film L’histoire sans fin de Wolfgang Petersen (1984)
à mon conjoint (oui, je sais, il en a mis du temps pour le voir, ne le jugez pas 😁 ),
j’ai eu envie de découvrir le roman dont ce film est inspiré.
J’avais lu que l’auteur allemand, Michael Ende (oui, il s’appelle « fin »!)
avait été tellement déçu par l’adaptation qu’il avait refusé d’apparaître au générique.
Il y figure tout de même mais à la toute fin, en tout petit…

Moi qui adore ce film depuis toute petite, j’ai donc eu envie de lire le livre afin de comprendre pourquoi l’auteur avait réagi si mal.

En fait, le film de 1984 ne représente
qu’une toute petite partie du livre,
disons le premier tiers.
Mais j’ai trouvé ce tiers vraiment bien adapté.
Certes, certaines scènes et traits de caractères
n’y figurent pas mais c’est normal de tailler un peu
pour rentrer dans un format film.
L’essentiel, pour moi, y est.

Ne comptez pas trouver le reste
du roman dans L’Histoire sans fin 2 : Un nouveau chapitre de George Miller II (1990), ce dernier ne picore que quelques scènes ça et là et pour le coup,
il n’a rien à voir avec le message que voulait faire passer Michael Ende.
En plus, contrairement au premier film,
les effets spéciaux sont à pleurer
(même pour l’époque !) et les personnages ridicules.

En 1995 est sorti un dessin animé L’Histoire sans fin qui raconte en plusieurs épisodes
les aventures de Bastien à Fantasia.
C’est un gentil dessin animé qui reprend quelques personnages du livre
mais toujours pas une vraie adaptation.

Une série appelée Les contes de l’Histoire sans fin a ensuite été réalisée en 2002.
Le format série aurait pu être une aubaine pour traiter le roman foisonnant d’histoires
et de personnages mais là encore, on passe à côté du sujet du livre. Décidément !

Pour ceux.celles qui ne connaîtraient pas, ou qui auraient besoin d’une piqûre de rappel,
voici un petit « pitch » du livre :

Bastien Balthazar Bux, une dizaine d’année,
très peu sûr de lui et de son physique,
se fait régulièrement harcelé par
des camarades de classe.
Il a perdu sa maman quelques temps plus tôt
et cohabite tant bien que mal avec un papa
plutôt absent.
Un jour, en voulant échapper à ses camarades,
il se réfugie dans une librairie.
Dans cette dernière il trouve un libraire bourru
à qui il vole un livre qui semblait l’appeler…
Il décide de se consacrer à celui-ci
en séchant les cours. Il s’enferme dans le vieux grenier scolaire, se cale bien dans les vieilles couvertures de gym et commence à lire l’histoire
du Pays fantastique sur lequel pèse
une menace fatale : le Néant.
La Pays Fantastique semble disparaître petit à petit. Même la petite impératrice se meurt. C’est alors qu’est confiée la quête de trouver le remède à un jeune guerrier de la tribu des peaux vertes : Atreju.
Bastien est bien loin d’imaginer que ce livre va changer sa vie.

Si la première partie du livre s’avale littéralement, j’ai eu quelques peines à la moitié
pour suivre où l’auteur voulait en venir tellement les personnages
et leurs histoires étaient denses.
Ce que devient Bastien m’échappe également quelque peu. Mais je ne peux que comprendre pourquoi le réalisateur du film de 1984 n’aie pas jugé bon d’utiliser tout le livre,
c’était tout à fait impossible en 1h30.
Je trouve qu’il a tout de même réussi à prendre le meilleur du livre pour en faire un film envoûtant, beau, triste et merveilleux à l’image du Pays fantastique
(Fantasia comme il est appelé dans le film).
Le livre est un bel hommage à l’enfance ou à l’enfant toujours en nous,
toujours capable d’inventer des histoires et de s’y accrocher
et ce à n’importe quel âge.

Si vous voulez une triple dose de fantastique, n’hésitez-pas à venir emprunter
le livre de Michael Ende disponible à la Médiathèque.
Et évidement, à voir, re-voir et re-re-voir le film de Wolfgang Petersen
disponible dans l’Espace Musique et cinéma de la Médiathèque
avec cette bande originale toujours aussi magique :
 

A propos Émilie

Fan de SF, de bons p'tits thrillers et de romance depuis peu ;)   Livres fétiches : La machine à explorer le temps d'H.G Wells, La nuit des temps de René Barjavel, L'éducation de Stony Mayhall de Daryl Gregory, Geisha d'Arthur Golden ou encore Sur la route de Jack Kerouac...
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