
La petite Claire n’a pas été épargnée par la vie.
Sa maman meurt jeune d’un cancer foudroyant. Depuis, tous les samedis elle et son papa
ont à cœur de fleurir sa tombe.
Ils font leurs courses et achètent un bouquet
chez le fleuriste. C’est leur petit rituel d’amour pour celle qui leur manque tant.
Par un concours de circonstances,
ce samedi-là ne se déroule pas comme prévu et Claire échappe quelques secondes
au regard de son papa.
Affolé il se précipite sur le parking ou sa fille se débat avec un type bien décidé à l’embarquer !
Fou de rage, le papa réussit à faire s’enfuir le kidnappeur mais cela ne lui suffit pas…
Ce jour-là, la petite Claire perd son papa
et le kidnappeur ne sera pas retrouvé.
C’est sans compter la ténacité d’un policier qui, 3 ans plus tard obtient un mandat de perquisition chez Gustavo Santini. Un faisceau de preuves le met en effet en lumière.
Mais Gustavo est aussi un mari et père de famille dévoué sans aucun antécédents
avec la police. Sa femme est persuadée de son innocence et le lieutenant Defils lui,
est convaincu d’avoir son coupable…
Mathieu Ménégaux sait parfaitement faire monter la tension !
On ne lâche pas ce livre tant qu’on a pas le mot de la fin.
Parfaites descriptions d’une partie du système judiciaire en marche :
la perquisition, un véritable traumatisme et la garde à vue, terrible machine à broyer.
Puis pour finir, les réseaux sociaux…
Le lecteur se trouve baladé entre les deux camps avec autant de convictions l’amenant inévitablement à se poser beaucoup de questions.
Très bon auteur découvert en écoutant la radio, cette lecture m’a donné envie
de lire un autre de ses romans également disponible à la Médiathèque :
Je me suis tue, paru en 2015 et plaçant son action
dans l’univers carcéral féminin.
Vous trouverez ce roman dans l’Espace Adulte (Rdc)
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